Comme pour mon premier enfant, je peux dire que mon post-partum dure toujours un an ! Je voulais donc vous faire un débrief de ces six derniers mois et faire un ultime article pour boucler cette grossesse.
Tout d’abord, parlons de mon état physique. Vers six mois, j’étais plutôt mal dans ma peau. Comme pour Louise, ma silhouette était toujours peu harmonieuse, mais cette fois, j’ai repris du poids. J’avais environ 3 kgs de plus qu’en post-accouchement. Le manque d’activité sportive, une alimentation trop riche, j’étais peu à l’écoute de mes besoins et vu que je me sentais mal, je me disais un peu le « bon, au point où j’en suis ». J’avais acheté quelques vêtements de la taille au-dessus donc je ne me sentais pas trop mal dedans et pas trop disgracieuse habillée. Je suis un peu dur dans mon vocabulaire, mais le bien-être, c’est vraiment important pour moi, et là, physiquement, je ne me reconnaissais pas du tout. Pendant l’été, j’ai 5 kgs de plus que mon poids d’avant-Jules. Je me sens lourde, dans ma démarche aussi. Je me sens ballonée, essouflée, fatiguée. Je sais que je ne suis pas en forme, je le ressens vraiment. Je n’ai jamais été en surpoids, et clairement, même si ce léger surpoids ne met pas en danger ma santé, je me sens mal. À la rentrée de septembre, je décide de me prendre en main car c’est maintenant ou jamais. Je ne veux pas laisser ces kilos s’installer et je veux à nouveau me sentir bien dans mon corps, bien dans ma peau.
Ma routine sport et bien-être
Pendant l’été, j’avais les enfants tous les jours et beaucoup de travail. Je manquais de temps, j’étais fatiguée car je me couchais tard. Je savais que la rentrée serait synonyme de renouveau. Les enfants à nouveau à l’école et en crèche, le retour à un rythme de travail régulier, du temps de qualité passé avec eux, mais aussi du temps pour moi. Dès la mi-septembre, j’ai pris le rythme. Yoga le lundi pour étirer, assouplir, muscler en profondeur, mais aussi pour me détendre et me recentrer. Cours de barre le mardi et le vendredi, mon coup de ceur sportif. Très complet pour me remuscler en profondeur, pour affiner ma silhouette, pour renforcer mon dos et ma posture. C’est un cours génial pour reprendre car c’est sans impact et très intense tout de même. Cours de cycling le jeudi pour me dépenser, évacuer le stress, les toxines, brûler des calories. Et idéalement, j’ajoutais un run dans le weekend pour gagner en cardio, pour éliminer et pour me vider ! J’ai fait cela pendant deux mois, jusqu’au confinement, et cela m’a fait un bien fou ! 2 kgs de perdu, un corps en forme, plus d’essouflement ni de fatigue. Je me sentais déjà mieux même si il restait encore du chemin. À partir du confinement, j’ai relaché car j’ai du mal à faire du sport à la maison. On a peu de place, c’est pas pratique. Il commençait à faire froid pour courir en extérieur, j’ai eu aussi beaucoup de travail, et j’étais pas au top dans cette période-là. Par contre, durant tout ce temps, j’ai pris des compléments alimentaires pour avoir de l’énergie, j’ai utilisé des soins pour améliorer l’aspect de ma peau et j’ai aussi pris le temps de commencer une cure de pressothérapie et de faire un massage drainant.
J’ai aussi pas mal continué les exercices de rééducation abdominale pour bien faire rentrer mon ventre et muscler mon transverse, ça a largement diminué mes douleurs dorsales et mon ventre s’est considérablement aplati comme vous pouvez voir. A gauche, juillet 2020, mes cinq kilos qui m’alourdissaient, me créaient un mal de dos et me gênaient car mon ventre allait vers l’avant vu que mon transverse n’était pas assez musclé. A droite, novembre 2020, 4 kgs de perdus et un transverse remusclé qui m’a permis de travailler ma posture et de me tenir bien plus droite grâce au ventre rentré. J’ai mal pris la photo actuelle donc je la reprendrai pour updater mais je pense qu’il n’est pas difficile de visualiser cela.
Mon alimentation
On le dit souvent, mais 70% d’une perte de poids, ça se fait dans l’assiette. C’est valable aussi pour l’hygiène de vie en général. Vous pourrez faire une heure de sport par jour, si vous faites cheat meal/alcool à tous les repas, c’est compromis !
Pour commencer, j’ai arrêté de manger par habitude. Quand on vit en couple, et avec des enfants, on se met à table car « il est l’heure de manger ». Or, je remarquais que je mangeais souvent sans avoir d’appétit. Je me suis rendue compte que par rapport à quelques années auparavant, je mangeais plus en quantité, un peu moins sain et surtout plus souvent. J’ai donc retrouvé mon lifestyle initial et j’ai recommencé à manger avant tout par faim. J’ai arrêté de me mettre à table les soirs où je n’ai pas faim, j’ai pris le réflexe de manger un encas quand j’ai un creux avant le sport, j’ai réappris à m’écouter.
Dans l’assiette, j’ai limité les féculents. On en fait toujours car ça fait partie des repas de Jules, et surtout de Steph. J’avais pris le réflexe d’en prendre à chaque repas, alors qu’avant, j’en mangeais jamais, et peu. J’ai arrêté d’en manger le soir aussi.
Nutritionnellement parlant, je me suis davantage intéressée aux aliments qui ballonent. Au-delà de mon poids, qui était localisé sur les hanches, fesses et sur le ventre, j’avais surtout des ballonnements, la sensation d’être gonflée très le réveil. Avec l’été, j’avais consommé beaucoup de crudités. Il était donc temps de passer aux légumes cuits. Avec les légumes d’automne, j’ai fait beaucoup de brocolis, de courges en tous genres, de carottes, d’haricots verts, d’asperges. Beaucoup de légumes verts qui détoxifient, qui favorisent le transit et qui drainent. Ça m’a beaucoup aidé à dégonfler, en parrallèle des exercices de rééducation abdominale. J’ai aussi pas mal réduit le sucre. Après les glaces, les restaurants de l’été, les apéros, je suis repassée à une alimentation moins riche en sucre ! Ça aide beaucoup car le sucre est stocké par le corps et ballone pas mal !
Ma cicatrice de césarienne, un an après
Côté césarienne, ma cicatrice a blanchi de plus en plus pendant l’été pour devenir plus qu’un liseré blanc. Pas de soins spécifiques. Elle ne m’était déjà plus douloureuse non plus, ni sensible. Elle était encore un peu boursouflée d’un côté mais c’est parti avec la perte de poids. Je n’y fais plus attention et si je me cogne, cela ne me fais plus rien. J’ai reporté des jeans ajustés et cela ne me gêne pas du tout. Je vous mets quelques photos pour que vous puissiez voir le résultat un an après. Je rappelle que ma césarienne était programmée donc réalisée tranquillement, sans pression et qu’elle a été recousue avec un surjet, sans agrafes. Comme vous pouvez voir, je n’ai plus le côté bourrelet comme on pouvait voir en post-opératoire et dans les premiers mois (cf les premiers articles). L’adhérence que je sentais a totalement disparu.
Bien-être et santé mentale
Venons-en à la santé mentale ! Un an après, je suis encore très émotive, très nostalgique du temps qui passe. Je me sens mieux dans mon corps donc cela permet d’être mieux dans ma tête. Cette année fut compliquée pour tout le monde, donc en post-partum, avec un tout-petit, en confinement, puis avec les enfants tout le temps, avec très peu de temps pour moi, pour nous, je vous laisse imaginer. Je me suis un peu oubliée, complètement dédiée à Jules, et à Louise. L’envie de vouloir profiter à fond, de tout, de ne rien rater. Pas une journée sans eux, très peu de soirées sans eux, pas un weekend juste à deux. Je me suis auto-épuisée et j’en étais venue à être contente de me retrouver un peu solo. Mon équilibre, j’y reviens doucement. Du temps seule pour travailler ou pour faire du sport, des soins, passer un moment avec mes copines. Du temps de qualité avec les enfants sans avoir à travailler. Le temps à deux est plus difficile à trouver. En ce moment, Louise ne veut plus aller dormir chez ses grands-parents, elle ne veut que nous. Quant à Jules, j’ai encore du mal à me projeter dans le fait qu’il passe la nuit sans nous. On ne l’a fait qu’une fois et ça s’est pourtant bien passé ! Dès la réouverture des restaurants, j’aimerais réussir à faire un dîner à deux par semaine, sans nos enfants et prendre aussi le temps pour les soirées avec les copines. Nous n’avons pas de baby-sitter et on ose pas toujours demandé à nos parents. Peut-être qu’on y viendra maintenant que Louise est suffisamment grande et que Jules a de toutes façons sa soeur avec lui. Un an après, je suis encore très attachée à Jules, une vraie fusion. C’est l’extension de moi. Quant à Louise, plus elle grandit, plus je l’aime ! C’est dingue ! Mais j’apprends à ne pas être que leur maman !
J’espère que cette série d’articles sur le post-partum vous aura intéressée. C’est vraiment une période de la vie qu’on n’imagine pas en termes de sensations, de sentiments, de réactions, d’humeurs, d’émotions. On arrive pas toujours à décrire comment on se sent, et c’est parfois compliqué d’en parler avec son chéri car je pense qu’ils n’imaginent pas le tsunami que peuvent représenter une grossesse et une naissance chez une femme. J’espère en tous cas que mon retour d’expérience vous est utile pour votre post-partum. À très vite sur Instagram ou sur Youtube !
Merci pour ce beau témoignage, qui rassure et fait se sentir moins seule!^^
Bravo aussi pour les bonnes “résolutions” la mise au sport, l alimentation, c est pas toujours simple mais ça rend fière d atteindre ses objectifs !
Auteur/autrice
Merci beaucoup, et ne t’inquiète pas, tu es clairement pas seule !
Maud
Merci pour cet article, il est enrichissant
J’aime bcp ce que tu fais
Auteur/autrice
Merci, c’est très gentil !
Maud
Bientôt 8 mois PP pour moi, premier bébé, césarienne.
Si j’ai très vite retrouvé mon poids (6 semaines après mon accouchement), ce n’est pas pour autant que j’ai retrouvé mon corps. En apparence il est presque identique à l’ancien. Mais cette cicatrice je la déteste. Elle est rouge et boursoufflee. Peut être devrais je m’en occuper, la masser… Mais je dois bien dire que s’occuper de son bébé, aller au travail, s’occuper de la maison… Je n’ai pas envie d’avoir une contrainte en plus et de me dire tous les jours qu’il faut que je m’en occupe.
C’est vrai que c’est une période bizarre, je n’ai pas un mauvais souvenir de mon accouchement, pourtant cette cicatrice je ne l’aime pas.
Auteur/autrice
Si elle est rouge et boursouflée, oui, il faut sûrement s’en occuper.
C’est peut-être une petite contrainte mais qui te fera aller mieux le reste de ta vie.
Va voir ton médecin et/ou sage/femme et/ou gynécologue, tu peux par exemple demander du LPG Médical pour traiter la cicatrice. Il y a un article qui en parle sur le blog the The Brunette !
Belle journée et donne-toi du temps,
Maud
Hello,
J’apprécie toujours autant tes articles !
Pourrais-tu donner la référence de tes bottes de pressothérapie ?
Merci !
Auteur/autrice
Merci beaucoup !
Ce sont les bottes de Steph, c’est Reboots la marque ! Mais elles ont 1 ou 2 ans.
Maud